Si on se penche sur la liste des joueuses directement admises dans le tableau final de l’Australian Open, on constate que seule Elise Mertens, côté belge, en fait partie. On pourrait dès lors se faire une première idée négative quant à la saison féminine belge 2026.
Ce serait une erreur car, derrière Elise, et juste derrière Greet Minnen, 121e à 28 ans et qui peut certainement retrouver le Top 100, se pressent trois jeunes espoirs qui ne devraient pas tarder à rejoindre la leader tricolore dans les main draw des tournois majeurs.
A vrai dire, on peut penser qu’Hanne Vandewinkel, 21 ans, sera en ordre utile pour entrer dans le tableau final de Roland Garros. Troisième joueuse belge, Hanne a terminé la saison en se montrant très régulière avec une victoire au WTA125 de Tampico; une demi à ceui de Queretaro et une autre demi au W100 de Irapuato. Sans oublier, évidemment, ses deux succès en simple en Billie Jean King Cup.
Sofia Costoulas, 20 ans, pourrait imiter Hanne, si pas à Paris, du moins à Wimbledon. Je sais que certains pensent que Sofia a perdu un peu de temps depuis sa sortie du circuit juniores mais si sa progression aurait sans doute pu être plus rapide en 2024, il ne faut pas oublier qu’elle a pris 149 places entre fin 2024 et fin 2025. Elle manque certes encore un peu de constance mais je n’ai que peu de doutes sur le fait qu’elle entrera dans le top 100 dans les mois à venir.
Quant à Jeline Vandromme, il ne faut pas se montrer trop impatient mais sa fin de saison a été tonitruante et il n’y a aucune raison pour qu’elle n’entame pas 2026 de la même manière.
Derrière ce quintet, trois autres jeunes joueuses de 20 ou 21 ans. Lesquelles sont entre la 614e et la 642e position mondiale. Ce qui ne semble sans doute pas exceptionnel mais cette sensation mitigée doit être compensée par l’incroyable bond qu’elles ont toutes les trois réalisé cette année. Tamila Gadamauri n’était pas classée fin 2024 et se retrouve à la 642e place. Amelie Van Impe et Jana Otzipka ont quant à elles gagné pas moins de 197 et 356 places en douze mois!
Bref, j’aborderai la saison féminine 2026 avec une certaine sérénité.
Pour suivre: une explosion nommée Raphaël Collignon
